Grâce aux efforts de l’organisme bénévole Plein Air Sainte‐Adèle et de l’ex-mairesse Nadine Brière, le Parc du Mont Loup‐Garou a finalement été inauguré le 11 juin 2021. Pour que ce rêve devienne réalité, il a fallu que la municipalité fasse l’acquisition de treize terrains, protégeant ainsi un immense territoire naturel de 788 acres, soit l’équivalent de 595 terrains de football.

Le parc comporte près de 50 km de sentiers dédiés à la pratique du vélo de montagne, à la randonnée pédestre, à la course en sentiers, à la pratique de la raquette, au ski de fond et au fatbike. Un paradis pour les activités de plein air non motorisées.

Nous nous y sommes rendu un matin brumeux de la mi-septembre. De fortes pluies s’étaient abattues sur la région lors des derniers jours. Ce jour-là, une légère bruine s’était invitée, rien pour gâcher notre plaisir. Premier constat: malgré les grandes quantités d’eau reçues, les sentiers sont praticables. Suivant les suggestions indiquées sur la carte, nous choisissons l’option suivante: accéder au refuge du sommet du Mont Loup-Garou (498 mètres d’altitude) par le sentier «La Poirier» et revenir par le sentier «Loup-Garou», ce qui constitue une boucle de 8 km. Cet itinéraire de niveau intermédiaire peut être effectué en environ 3 heures.

Dès les premières foulées, nous nous imprégnons de la beauté de lieux et de son silence, le parc étant situé loin de la grande route, il y règne une grande quiétude. La carte détaillée et les nombreux panneaux facilitent grandement notre orientation. À mi-chemin, intrigués par un panneau annonçant «Caps rocheux», nous bifurquons de notre itinéraire. Quelques centaines de mètres plus loin, un autre panneau attire notre attention : «Espace zen», nous décidons d’aller y jeter un œil. L’espace zen, un peu à l’écart des sentiers plus fréquentés, est un véritable sanctuaire du bien-être, on y trouve deux chaises Adirondack judicieusement disposées afin de pouvoir profiter du paysage. La prochaine fois, j’apporterai mon tapis de yoga et y effectuerai quelques postures, aucun studio de yoga n’a d’égal à ce lieu magique. Nous effectuons quelques respirations lentes et profondes et reprenons notre chemin. Namaste.

L’ascension vers le refuge se fait plutôt aisément, il y a quelques passages rocheux plus «technique», mais rien pour effrayer le randonneur débutant. Le coquet refuge peut servir d’abri pour casser la croûte si Dame nature est d’humeur maussade, sinon on s’installe sur la terrasse. Les murs intérieurs témoignent de nombreux passages de randonneurs et de cyclistes, il ne reste pratiquement plus un seul centimètre carré pour y apposer sa signature, même le plafond affiche complet.  La descente se fait tout doucement par le sentier «Loup-Garou», ce dernier est aussi emprunté par les cyclistes de montagne. Si vous vous y rendez par une journée de plus grande affluence et craignez ces «bolides», vous pouvez choisir de revenir par le même sentier qui vous a conduit au sommet. Pour notre part, en cette matinée de semaine, nous n’avons pas vu l’ombre d’un vététiste. En quittant le stationnement, nous avons fait une généreuse contribution volontaire en glissant quelques billets dans la boîte prévue à cet effet. Non seulement ce genre d’initiatives procure aux résidents et aux visiteurs un terrain de jeux sans pareil, mais contribue également à protéger des territoires de la coupe forestière et des ensembles résidentiels. On lève notre chapeau au parc du Mont Loup-Garou et nous nous souhaitons collectivement que ce genre de projets se multiplie.